La naturopathie c’est quoi ?

Définition de la naturopathie :

La naturopathie animalière est une pratique holistique, qui se concentre sur la santé de l’animal sans l’utilisation de médicaments. La naturopathie part du principe que la santé est régie par la nature et ses lois : équilibre entre les espèces, alimentation naturelle, eau pure, air frais non pollué, exposition au soleil, repos et sommeil.

Lorsque le corps s’éloigne de cet équilibre, la naturopathie utilise des remèdes naturels, tels que les plantes, les herbes, les huiles essentielles, les minéraux, pour aider le corps à se rétablir de lui-même. C’est ce qu’on appelle le principe d’auto-guérissons de l’organisme.

Que signifie le terme holistique ?

Plutôt que de traiter la maladie comme une entité singulière, les soins de santé naturels prennent en charge l’ensemble du corps, ainsi que l’aspect mental, pour aider l’organisme à combattre la maladie. Cette approche englobe de nombreux facteurs, dont la nutrition, les massages, l’homéopathie ou les thérapies énergétiques.

Les six grands principes de la naturopathie :

  1. Ne pas nuire : l’intervention ne doit pas affaiblir les capacités naturelles d’auto-guérissons de l’animal.
  2. Insister sur la prévention : il faut prévenir plutôt que guérir, en mettant tous les éléments en places pour que l’animal conserve une santé optimale.
  3. Traiter les causes au lieu de supprimer les symptômes : c’est là une des grandes différences avec la médecine vétérinaire classique allopathique.
  4. Adopter une approche holistique et voir l’animal dans son intégralité : il faut considérer l’animal en tenant compte de son individualité et de son milieu de vie.
  5. Comprendre le pouvoir d’auto-guérissons du corps : chaque être dispose des éléments nécessaires pour vivre en bonne santé.
  6. Transmettre et éduquer : encourager la responsabilité personnelle des propriétaires, les éduquer sur le rôle qu’ils ont à jouer, leur montrer les avantages d’un changement de mode de vie.

Avertissement

La phyto-aromathérapie est une médecine puissante qui peut, en cas d’utilisation inadaptée, entraîner des effets nuisibles : avortement ou intoxication avec certaines plantes, brûlures des muqueuses avec les huiles essentielles, photo-sensibilisation, comme avec des médicaments de synthèse.

Le phyto-aromathérapeute personnalise sa formule thérapeutique à base de plantes médicinales et d’huiles essentielles pour l’animal à soigner, à la fois pour des raisons d’individualisation et d’adaptation du traitement au malade, mais aussi pour en permettre une bonne tolérance, en fonction de l’espèce, du stade physiologique, de l’âge, des voies d’administrations utilisées, etc.

Les conseils ne sauraient se substituer à la consultation du vétérinaire pour apporter un pronostic, un diagnostic et un traitement à une pathologie, en particulier en cas de gravité ou d’urgence.

Nous déclinons toutes responsabilités quant à une utilisation inadaptées ou erronée des informations fournies.

Si ce travail sur la phyto-aromathérapie permet une autonomie pour soigner un assez grand nombre de pathologies animales, il n’est pas une incitation à l’automédication systématique. Pensez à soigner vos animaux en bonne collaboration avec votre vétérinaire, qui peut vous apporter un autre regard sur les pratiques, une technicité dans le diagnostic, le traitement et la chirurgie des pathologies animales, ainsi qu’une connaissance approfondie des ressources, des contre-indications et des limites techniques ou réglementaires de l’emploi de la pharmacopée allopathique.

Les plantes médicinales et leurs différents extraits sont des produits naturels agricoles soumis à une certaine variabilité de composition. C’est l’une des raisons pour lesquelles on utilise le plus souvent des associations de plantes, qui diminuent le risque d’effet inconstant ou variable. L’autre raison pour laquelle on a recours à des formules complexes est la synergie que l’on obtient dans les effets thérapeutiques ou physiologiques en utilisant des plantes médicinales ou des huiles essentielles aux principes actifs différents et complémentaire pour l’action recherchée.

Pourquoi utiliser la naturopathie ?

Evaluer l’état de santé de l’animal :

Avec les animaux de compagnie, la relation entre symptôme et cause du symptôme est souvent plus difficile à établir que chez les humains. Les animaux domestiques ne peuvent répondre à aucune question. Vous n’aurez donc pour évaluer leur état de santé que des signes cliniques qu’il faudra interpréter :

  • Un poil terne
  • Un animal léthargique ou au contraire très nerveux
  • Une peau irritée, rouge, malade ou qui le démange
  • Des yeux vitreux, rougis, un nez coulant, une respiration difficile
  • Une perte d’appétit qui dure depuis quelques jours
  • Une diarrhée ou des selles décolorées
  • Une incontinence urinaire

L’influence d’une mauvaise alimentation

Le régime alimentaire d’un animal est déterminant pour sa santé. C’est la cause fondamentale de nombreuses maladies. En reconsidérant tout simplement leur alimentation, vous pourrez améliorer leur santé physique et prévenir les futures maladies de manière durable. En effet, le corps tout entier est dépendant de la nourriture. Les protéines, par exemple, sont les éléments constitutifs de la structure cellulaire. Par conséquent, une alimentation pauvre en protéines peut fortement affecter la santé de l’animal.

L’activité du corps se résume à trois activités essentielles : absorber, assimiler et éliminer. Avec une mauvaise alimentation, l’animal absorbera mal, assimilera mal et éliminera mal. Les toxines s’accumuleront. Nuisibles pour le corps, elles seront éliminées par les urines et les selles. Mais plus il y a de toxines, plus le corps dépensera d’énergie pour les neutraliser.

Normalement, le corps effectue une grande partie de ce travail pendant le sommeil, lorsqu’il est au repos et n’utilise son énergie pour rien d’autre. Ainsi, l’excrétion se produit souvent après le réveil, à cause de ce processus nocturne. Mais plus l’énergie du corps est utilisée pour éliminer ces toxines, moins il aura d’énergie pour assimiler les éléments nutritifs et aider son système immunitaire à fonctionner.

Les toxines absorbées peuvent également ne pas être éliminées. Elles vont alors s’installer dans les émonctoires et dans le sang et rendre l’organisme de l’animal plus vulnérable aux virus et aux bactéries venant de l’extérieur. En réalité, un mauvais régime alimentaire ne cause pas directement la maladie, il crée les conditions qui mènent à la maladie.

L’influence de l’environnement

Avec un régime alimentaire adapté, vous pouvez contrôler cette surcharge de toxines. Hélas, d’autres risques se cachent dans l’environnement de vie de l’animal. S’il vit près de champs cultivés, les pesticides utilisés pour protéger les cultures peuvent se retrouver dans le jardin, ou dans l’environnement où il réside. Un animal de compagnie peut ingérer ces toxines, car il passe beaucoup de temps à renifler le sol et à lécher tout ce qu’il sent. En plus des pesticides, l’antigel des voitures, qui a un goût spécifique, est un danger commun et destructeur pour les reins. C’est aussi le cas de l’huile de moteur. L’eau de ruissellement saturée de produits chimiques peut ainsi être terriblement toxique. Tout ceci fait que nos animaux de compagnie vivent dans un monde infiniment plus toxique et plus dangereux pour eux qu’il y a un siècle. À présent, de nombreuses toxines polluent l’eau et l’air. À part sortir dans la nature, très loin de l’activité humaine, vous n’aurez aucun pouvoir pour limiter cette exposition. Assurer le bon fonctionnement du terrain et des émonctoires de l’animal, lui permettra de contrebalancer les éléments polluants et leurs effets négatifs sur sa santé.

Il est important de permettre à l’animal de combler ses besoins éthologiques : sociabilité, territorialité, reproduction, communication, alimentation, déplacements. Cela va agir sur l’équilibre du terrain et permettre une santé durable.

Un état de santé global qui a un coût

Les coûts en matière de soins représentent désormais un budget important pour les propriétaires d’animaux de compagnie. Entre les croisements entre races entraînant de nombreux problèmes génétiques et un environnement de vie de plus en plus pollué, l’état de santé de nos animaux est très préoccupant.

Désormais, les chiens vivent de moins en moins longtemps et sont de plus en plus malades, victimes des éleveurs toujours désireux d’obtenir une race plus « esthétique ». Les animaux développent des maladies auto-immunes, et font face à une lutte perpétuelle contre les bactéries et les virus. Leur alimentation bon marché affecte leur santé, ils doivent donc également lutter contre la nourriture qu’ils absorbent. Leur système immunitaire et endocrinien est perturbé et affaibli. Tout cela affecte considérablement leur santé.

Voici ce qui est désormais courant d’observer :

  • Des maladies graves chez les jeunes animaux, qui auparavant étaient observées uniquement chez les animaux plus âgés ;
  • Plus de maladies chroniques, comme le cancer, à tous les âges ;
  • Plus d’animaux avec des systèmes immunitaires affaiblis ou dysfonctionnels ;
  • Plus d’allergies ;
  • Plus de problèmes de peau et d’otites ;
  • Plus de problèmes de comportement, d’animaux atteints d’anxiété, de dépression et d’agressivité.

En plus des problèmes génétiques dus à la lubie des éleveurs, la sur vaccination est un problème majeur. Les animaux reçoivent régulièrement des vaccins puissants. Ils sont parfois revaccinés inutilement, dans le simple intérêt financier de certains laboratoires vétérinaires peu scrupuleux.

Conseil pratique : Le journal de santé

Il est intéressant de créer un journal de santé de son animal. C’est une méthode pratique et efficace pour noter ses changements de comportement et son état de santé. Il permettra de suivre son état de santé, mais aussi et surtout, les changements éventuels intervenus dans sa vie quotidienne ou dans la vôtre. Un déménagement ou un problème au sein de la famille pourrait causer du stress ou de l’anxiété à votre animal de compagnie.

Si vous changez son régime alimentaire, précisez la date et la nature des changements, ainsi que les conséquences observées chez l’animal dans les jours qui suivent. Observez attentivement votre animal après avoir commencé un traitement naturel, qui pourrait causer une évolution de ses symptômes.

Vérifiez régulièrement ses dents, ses oreilles, ses yeux et les autres parties de son corps, et notez sur le journal ce qui vous semble avoir changé. Lorsque vous caressez votre animal, profitez-en pour inspecter son poil et sa peau à la recherche de bosses, zones irritées, ou toute autre chose inhabituelle. Ce journal apportera aussi des éléments importants pour le suivi de l’animal. Il permettra d’établir des liens entre le comportement et la santé de l’animal et d’éventuels événements dans sa vie ou celle de son propriétaire.

Pas besoin d’écrire tous les jours, à chaque changement, aussi bien dans la vie de l’animal que dans sa vie personnelle est suffisant. Au moins deux fois par semaine, entraînez-vous à faire un bilan de son état de santé en inspectant ses dents, son poil et sa peau, ses oreilles, son museau, ses yeux. Notez d’éventuels changements de couleur, de température, d’odeur, ou même un changement dans ses réactions quand vous l’inspectez… Plus vous connaissez votre animal, mieux vous pourrez jouer le rôle de compagnon et de soignant.

Définition du bien-être animal :

L’O.I.E donne une définition du bien-être animal qui fait aujourd’hui référence au niveau mondial. Elle renvoie aux 5 libertés fondamentales de l’animal :

  1. Ne pas souffrir de faim et de soif
  2. Ne pas souffrir de contrainte physique
  3. Etre indemne de douleurs, de blessures et de maladies
  4. Avoir la liberté d’exprimer des comportements normaux
  5. Être protégé de la peur et de la détresse

Texte de loi :

Livre II – Art. 515-14 – 18 Février 2015 du Code Civil : Les animaux sont des êtres vivants doués de sensibilité.

Livre II – Chap. IV – Art L214-1 du Code Rural et de la Pêche Maritime : Tout animal étant un être sensible doit être placé par son propriétaire dans des conditions compatibles avec les impératifs biologiques de son espèce

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